À la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, ce qu’on entendait par le terme « Résistance » proprement dit, c’est les activités en rouge et pourpre dans ce tableau. Il y avait aussi les adhérents du « Gouvernement en exil » de Charles de Gaulle en Angleterre qui s’appelaient « Résistants », et qui ont également joui d’un avantage politique dans l’après-guerre. Au cours des ans, les historiens ont commencé à reconnaître et même de mettre l’emphase sur d’autres sortes de « résistance » : Résistance de conscience des leaders religieux, y compris Résistance à l’Holocauste, sans oublier la grande contribution des femmes en actions de soutien toutes aussi dangereuses que celles des hommes.
La distinction entre « Résistance » et « Collaboration » devient obscure lorsqu’on commence de parler de « Résistance économique », où on différencie mal l’avantage personnel du but « résistant » de contrarier les Allemands et le Gouvernement de Vichy. Et qu’est-ce qu’on va dire au sujet des fonctionnaires ouvertement collaborationnistes, mais peut-être pas à plein cœur, qui par une passivité voulue ont laissé échapper des Juifs, qui ont poursuivi les objectifs allemands méprisables avec peu d’enthousiasme au profit de nombreux victimes projetées, qui enfin, ont fait ce qu’ils ont pu pour minimiser la souffrance humaine dans une situation difficile.
Encore moins clair est le cas des collaborationnistes qui ont contrarié, par déception ou par simple manque d’efficacité, la pleine exécution des projets allemands pour transférer de France en Allemagne des aliments en manque, des stocks de vins de haute qualité et des œuvres d’art irremplaçables.
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